Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI

Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"


jeudi 25 octobre 2007

Rivéa: comparaison est parfois raison!

Rivéa, le centre aqualudique de Givet, est décidemment une véritable merveille. La preuve? Dernièrement, des membres d'un club de plongée de Bruxelles sont venus s'y entraîner et ils ont été tellement emballés par la qualité de l'équipement qu'ils ont déclaré qu'ils comptaient bien revenir, mais accompagnés cette fois par d'autres membres de leurs familles de façon à ce que ceux-ci puissent aussi profiter des activités multiples offertes par le complexe. Compter, c'est également ce qu'a fait tout sourire Marcel Vigneron, le président de la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse qui s'est réjoui que le centre ait déjà accueilli 120.000 visiteurs, dont 40 à 45% de Belges. Malheureusement, la liste des 7 sept nouvelles merveilles du monde ayant été arrêtée depuis peu, il ne pourra pas proposer d'y faire figurer cette infrastructure sportivo-économico-touristique exceptionnelle. Mais, n'en doutons pas, ce n'est que partie remise.
Le MRC-08 n'entend pas vivre en marge de la société qui l'entoure. Puisque compter est à la mode, nous ferons comme tout le monde, nous compterons. Mais plutôt que d'additionner les entrées, nous allons faire la soustraction entre les recettes encaissées et les dépenses prévues: cela s'appelle le résultat net et si l'on en croit les chiffres avancés par la communauté de communes, il devrait être inférieur à 450.000 euros de déficit. Ce chiffre n'est pas nouveau, il a été rendu public (volontairement?) en août. Mais ce qui l'est, c'est que depuis quelques semaines, en se promenant dans les rues de Givet, on peut aisément prendre conscience de ce à quoi il correspond: comme vous pouvez le voir sur la photo ci dessous, c'est à peu près le montant qui a été nécessaire pour sécuriser définitivement et non pas sur une seule année l'accès des élèves à la cité scolaire Vauban! Ce n'est donc pas une bagatelle comme d'aucuns s'efforcent de le faire croire, c'est un choix politique de faire passer les loisirs de certains (ceux qui, dans un canton économiquement sinistré ou chez nos voisins, peuvent payer une entrée à 4,70 euro) avant la sécurité des enfants qui sont tous assujettis à l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans.
Comparaison n'est pas raison, dit le proverbe, mais parfois il est des exceptions qui confirment la règle!

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