Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI

Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"


lundi 30 mai 2011

JP Chevènement : "il faut tourner la page de l'affaire DSK"

L'affaire Strauss-Kahn :
J'ai dit qu'après cette affaire plus rien ne serait comme avant parce que cela va changer beaucoup de choses en matière de politique intérieure. Mais je ne peux pas le mesurer car je ne connais pas la suite du dossier. On a vécu deux épisodes douloureux avec un accusé présumé innoccent et une victime qui doit être présumée comme telle. On a connu quelque chose de très violent. La chute d'un puissant cristallise toujours beaucoup de passion. Il faut que la justice fasse son travail, et nous, que nous tournions la page, que l'on s'occupe des problèmes de fond.

Les présidentielles et le PS :
Je ne vois pas beucoup de différences de pensées entre Martine Aubry, François Hollande et Dominique Strauss-Kahn en matière de capitalisme financier et de crise de l'euro. Je mettrai de côté Arnaud Montebourg. Il faut se mettre à la hauteur du défi que représente la domination des marchés financiers et la nécessité d'un protectionnisme européen. Si on ne change pas les règles vis-à-vis de l'euro, on va à l'explosion. Il faut poser les vrais problèmes quitte à se fâcher avec la chancelière allemande : les statuts de la Banque centrale européenne, lever l'interdiction de lancer un emprunt européen, et ne plus simplement parler de budget mais d'économie. Je n'ai pas partagé les options de Dominique Strauss Kahn à la tête du Fonds monétaire international, qui consistaient en des plans d'austérité.

La tentation du vote extrême après l'affaire DSK :
Il faut lutter contre cette tentation et contre l'assimilation de toute la classe politique. Il s'agit d'un comportement individuel. Je pense qu'après la période de Sarkozy, on a besoin de se reposer. Le président a voulu entreprendre beaucoup trop de réformes mal pensées et notamment celle concernant les collectivités locales qui a créé un pataquès inutile.
(Entretien à La Voix du Nord, dimanche 29 mai 2011)

vendredi 27 mai 2011

Aubrives : des dégradations inacceptables !

Ce matin, il y avait une grande effervescence dans le centre du village. Et pour cause, puisqu’on venait d’y découvrir, coup sur coup, les dégradations que vous pouvez voir sur les photos ci-dessous : la vitre d’un des battants de la porte d’entrée de la mairie cassée à plusieurs endroits et une partie de l’animation principale de l’aire de jeux ouverte l’an dernier brûlée ! Plusieurs hypothèses courent déjà sur les auteurs présumés de ces méfaits. Certains disent qu’il ne peut s’agir que de jeunes désœuvrés à la recherche de n’importe quel mauvais coup pour tuer le temps et dire zut (terme volontairement élégant) à la société. D’autres constatent que les endroits visés ne sont pas anodins et que cela traduit une volonté de nuire à la municipalité en place. Pour ma part, je n’ai pas d’idée a priori sur les malfaisants qui ont agi ainsi, mais je considère que ces dégradations – surtout celle qui touche l’aire de jeux - sont des actes d’une stupidité absolue qui n’ont aucune excuse, qui doivent être condamnés avec la plus grande fermeté et qui donnent hélas raison à Albert Einstein lorsqu’il affirmait "qu’il n’y a que 2 choses infinies, l’univers et la bêtise humaine", avant de rajouter après un petit temps d’arrêt "et encore pour l’univers, je n’en suis pas certain".
LB

jeudi 26 mai 2011

Les Hommes vaudraient-ils moins que les animaux ?

Cette question paraitra à beaucoup saugrenue, déplacée voire stupide ... mais il y a fort à parier que ce ne sera pas le cas de celles et de ceux qui ont eu l’occasion de se rendre ces dernières semaines à Givet ! Pourquoi, êtes-vous certainement en train de penser en vous demandant ce qui vaut à la cité de Méhul de se retrouver au centre de cette interrogation ? Vous trouverez la réponse en regardant les 2 photos ci-dessous qui présentent, pour la 1ère, le projet de construction sur la zone artisanale de la route de Beauraing - pour un coût estimé à 1,7 millions d’euros - d’un centre vétérinaire avec service d’urgence ouvert 24 heures sur 24, et pour la 2ème l’état pitoyable dans lequel se trouve à l’entrée sud de la ville l’ancienne clinique qui a fermé ses portes en 2003 et qui n’a toujours pas été remplacée depuis. Le contraste est saisissant, pour ne pas dire choquant, et même si le très sage Gandhi affirmait que "l’on peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités", il révolte le MRC 08 qui, dans la continuité des Humanistes et des Philosophes des Lumières, considère que  l’Homme doit être mis au cœur des préoccupations...

dimanche 22 mai 2011

Le chiffre du jour !

30.263 ! Ce chiffre, dévoilé lundi dernier lors de l’assemblée générale du comité départemental du tourisme, correspond au nombre des véhicules qui se sont arrêtés en 2010 au pied de Woinic pour le regarder de près et certainement pour l’admirer. Que faut-il en penser ? Pour les adorateurs de cette laie géante longue de 13,24 mètres, haute de 8 mètres, large de 4,34 mètres, lourde de 50 tonnes qui a été réalisée entre le 1er janvier 1983 et le 18 décembre 1993 au prix de plus de 12.000 heures de travail, à n’en pas douter qu’il s’agit d’un très bon chiffre puisque, à raison de 2 personnes en moyenne par véhicule, il représente plus de 60.000 visiteurs, ce qui fait de Woinic la 2ème attraction touristique du département après le château-fort de Sedan. De quoi justifier les quelques 800.000 euros déboursés par le Conseil général pour fêter de manière grandiose la date symbolique du 08/08/08 et pour créer une porte d’entrée dans les Ardennes qui n’échapperait à personne !

Mais pour ceux qui, à l’image du MRC 08, préfèrent l’analyse raisonnée à l’admiration béate des records, aussi impressionnants soient ils, ce chiffre est franchement décevant puisque en net recul par rapport aux 44.000 véhicules qui avaient fait une halte au pied du colosse de métal en 2009 et aux 71.240 qui les avaient précédés en 2008. Rapporté aux 12.000 véhicules qui passent chaque jour devant, c’est une peccadille, une goutte d’eau qui représente à peine plus de 80 voitures par jour. Une véritable misère, bien loin des 1.701 véhicules s’étant arrêtés le 14 septembre 2008, qui est sans aucune mesure avec les ambitions initialement affichées par le Conseil général de faire de cette attraction, d’une part le symbole de la reconquête économique du département, et d’autre part le phare culturel et touristique des Ardennes. De là à parler de fiasco, il n’y a qu’un petit pas qu’a très probablement déjà franchi le groupe Total qui a ouvert en décembre 2009 une station service à proximité immédiate en espérant que son activité serait tirée par la présence du mastodonte...

mercredi 18 mai 2011

Aubrives : ils se croient vraiment tout permis !

Hallucinant ! C’est la réaction que j’ai eue ce soir en passant devant le pont de la mairie lorsque j’ai vu le nombre des voitures qui y étaient stationnées. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous qui a été prise peu avant 19 h00, elles n'étaient pas moins de 5 : une Renault laguna break, une Peugeot 308, une Citroën ZX, une Rover série 200 et un Lada Niva, ce qui représente au bas mot un poids total de 6 tonnes. Pourtant, la réglementation en vigueur, rappelée par les 2 panneaux latéraux, interdit de dépasser 3,5 tonnes. Pour la circulation sur l’ouvrage, êtes-vous certainement en train de penser ! Pas seulement, puisque d’après un article paru dans "l’Ardennais" en date du 03 mai 2008 dont vous pourrez lire le contenu intégral ci-dessous, cette interdiction s’applique aussi au stationnement. Ainsi en avait voulu le maire nouvellement élu, Gilbert Leclercq, qui précisait être "bien décidé à respecter toutes les recommandations de sécurité". Hélas, entre les déclarations grandiloquentes et les faits, il y a parfois une différence que le bon sens populaire résume dans la formule bien connue "faites ce que je vous dis, pas ce que je fais" ! Démonstration en a été faite ce soir, d’où ma réaction stupéfaite, puisque sur les 5 véhicules stationnés sur le pont de la mairie, il y avait – les habitants du village qui savent regarder autour d'eux les reconnaîtront - celui de notre bon maire, de son 1er adjoint, de son 2ème adjoint et même de son 3ème adjoint. Rien de moins que cela, ce qui m’amène à rappeler à nos élus pris en flagrant délit de non respect de leur propre décision que, contrairement à ce qu’ils semblent croire et à ce qu’ils montrent, ils ne sont pas au-dessus des lois et des règlements en vigueur, mais doivent comme tous leurs administrés d’ailleurs les respecter...
LB    

(pour une meilleure lecture du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)

Article paru dans "l'Ardennais" le 03 mai 2008
Aubrives Le pont de la mairie limité à 3,5 t
Des répercussions suite à la nouvelle réglementation. Dès son arrivée en mairie, la nouvelle municipalité s'est saisie des dossiers de travaux à réaliser et il est apparu que la réhabilitation du Pont de la mairie serait une priorité.
Un courrier émis par la DDE en juillet 2005 indiquait que les désordres repérés sur le pont de la mairie concernaient les structures porteuses de la dalle et les fondations de l'ouvrage. Le maire Gilbert Leclercq contactait la direction des routes et des infrastructures du Conseil général qui conseillait de limiter le pont aux véhicules d'un tonnage inférieur à 3,5 tonnes. " Nous sommes bien décidés à respecter toutes les recommandations de sécurité et de ce fait, un arrêté municipal limite le stationnement et la circulation sur l'ouvrage ", affirme le maire. Les bus scolaires ne peuvent donc plus emprunter ce pont.
Par ailleurs, l'agencement de la place pour l'implantation des manèges lors de la fête patronale a dû être reconsidéré. La circulation est ainsi interdite dans le sens de la place Louis-Debette vers la rue du général Sarrail. Le maire et le président du comité des fêtes tiennent à remercier les forains qui ont su s'adapter à ces contraintes.
La commission des travaux devra s'approprier le dossier afin de proposer une solution de réparation ou de remplacement de l'ouvrage.

vendredi 13 mai 2011

Intercommunalité : le Préfet a dévoilé sa carte !

A la fin du mois dernier, Pierre N’Gahane, récemment nommé à la fonction de plus haut représentant de l’Etat dans le département, a rendu public le schéma du préfet, c'est-à-dire sa proposition de carte de l’intercommunalité qui servira de base aux travaux que mènera d’ici la fin de l’année la Commission Départementale de Coopération Intercommunale. Sans surprise, ce document a été établi en respectant scrupuleusement les 2 impératifs fixés par le gouvernement, à savoir supprimer les communes isolées qui étaient encore au nombre de 11 dans les Ardennes - dont celle particulièrement importante de Revin – et trouver une solution pour que toutes les intercommunalités dépassent le seuil de 5.000 habitants, ce qui n’était pas le cas des communautés de communes des Balcons de Meuse (3.781 habitants), de la région de Signy-le-petit (3.947 habitants), des Plaines du Porcien (4.154 habitants), de la Thiérache ardennaise (4.320 habitants) et des Plaines et Forêts de l’ouest ardennais (4.508 habitants). Un 3ème critère, particulier au département cette fois mais incontestablement de bon sens, a aussi été utilisé par le Préfet puisqu’il a décidé de constituer des regroupements uniquement là où les élus avaient fait connaître leur volonté de travailler ensemble.

Le résultat de cette feuille de route, que vous pouvez voir sur la carte ci-dessous, a été le maintien en l’état des communautés de communes de Meuse et Semoy, d’Ardenne Rives de Meuse et de l’Argonne Ardennaise. Par contre, il n’en a pas été de même pour la communauté d’agglomération Cœur d’Ardennes, à laquelle ont été rattachées les communes isolées de Gespunsart et de Neufmanil, ni des 3 communautés de communes du Pays sedanais, des Trois Cantons et des Crêtes Pré-ardennaises qui ont connu chacune une petite extension en intégrant respectivement les communes de Bazeilles, d’Escombres-et-le-Chesnois et de Barbaise. Quant aux autres communautés de communes, elles ont été profondément modifiées : Balcons de Meuse et Pays des Sources au Val de Bar ont été fusionnées, avec en prime le rattachement de Nouvion-sur-Meuse ; le Rethélois, l’Asfeldois, le Junivillois et les Plaines du Porcien ont connu le même sort avec cette fois l’adjonction de la commune de Corny-Machéroménil ; itou pour la Thiérache ardennaise et la région de Signy-le-petit qui verront passer dans leur giron la commune isolée de Marlemont ainsi que les 3 communes de Regniowez, Maubert-Fontaine et Etalle qui ont été retirées à Val et Plateau d’Ardenne. Enfin, la petite communauté de communes des Plaines et Forêts de l’ouest ardennais ne formera désormais plus qu’une avec les restes de Val et Plateau d’Ardenne auxquels seront rattachés Murtin-Bogny, Anchamps et surtout Revin.

Que faut-il penser de cette refonte en profondeur de la carte de l’intercommunalité ? Pour le MRC 08, essentiellement 3 choses ! D’abord qu’elle simplifie le découpage du département, puisqu’elle ne maintient plus que 11 intercommunalités au lieu de 17, tout en le rendant plus efficace étant donné que la moins peuplée des communautés de communes envisagées comptera désormais 10.033 habitants. Ensuite qu’elle règle de façon très judicieuse le cas ô combien épineux de Revin puisque, même si l’accès à la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse que son député-maire réclamait à cor et à cri lui est refusé, une solution de rechange qui pourrait s’avérer gagnante à l’avenir lui est proposée avec l’entrée dans une grande communauté de communes qui sera traversée par la future branche ouest du Y ardennais et qui possède dès aujourd’hui un atout de taille avec la zone industrielle de Tournes-Cliron. Enfin et surtout qu’elle a l’immense avantage de préserver l’avenir puisque le rattachement de la commune isolée de Gespunsart à la communauté d’agglomération Cœur d’Ardennes permet d’ores et déjà une continuité géographique avec la communauté de communes du Pays sedanais qui pourrait être utilisée plus tard pour former une grande métropole réunissant les 2 premières villes du département. De la belle ouvrage donc, dont il faut espérer maintenant qu’il ne connaîtra pas de modifications significatives avant son adoption définitive...

mercredi 11 mai 2011

Le politiquement correct décodé avec humour et talent par Franck Lepage !


Pour le MRC 08, voilà ce qu'il faut appeler un grand numéro, plein d'intelligence, avec une multitude de phrases qui méritent dêtre retenues dont celle-ci : "Vous n'êtes pas là pour faire passer le maire pour un imbécile. Lui utilise tout au plus 5 mots, 6 mots..."

mardi 10 mai 2011

Gaz de schiste : réserves énergétiques providentielles ou pollution inacceptable ?

"Dans les gisements conventionnels, le gaz est concentré dans des roches poreuses et perméables; ce qui rend son extraction aisée. Les gaz de schiste sont diffus dans des roches mères argileuses, non poreuses et imperméables. Pour les extraire, la technique actuelle impose des puits nombreux et rapprochés avec des forages horizontaux, puis une fracturation de la roche par injonction d’eau sous pression, accompagnée de sables et d’adjuvants chimiques. Les conséquences environnementales sont une forte emprise au sol et une forte consommation d’eau pendant la phase de forage et de fracturation : 15 000 m3 par puits dont seulement 20 à 30 % sont récupérés et retraités. Dans certains cas, cette eau polluée par des produits chimiques nocifs peut-être entrainée vers des nappes phréatiques puis vers des circuits de distribution d’eau potable. Toutefois les gisements de gaz de schiste sont généralement situés à des profondeurs de 1000 à 2000 mètres à la différence des nappes phréatiques qui sont, en général, situées entre quelques mètres et quelques dizaines de mètres de profondeur. Il est donc possible de récupérer les gaz de schiste sans mélanger les eaux d’extraction et de consommation. Les pouvoirs publics doivent l’imposer.

Les gaz de schiste représentent les réserves de gaz les plus importantes, mais il n’est pas évident que les quantités exploitables soient aussi grandes. L’exploitation de ces gaz de schiste est déjà bien avancée au Etats-Unis et le MIT estime que 40 % des besoins énergétiques seront fournis par le gaz naturel grâce aux abondantes réserves de gaz de schiste, contre 20% actuellement. Les Etats-Unis pourraient ainsi devenir le premier producteur de gaz naturel devant la Russie et l’Arabie Saoudite. L’Europe possède également d’importantes réserves de gaz de schiste, la France en possède également dans le Sud-Est et dans le Nord. Il est nécessaire de connaître les réserves disponibles présentes dans le sous-sol français. Il est tout aussi nécessaire de le faire dans des conditions préservant au mieux l’environnement et assurant l’absence de dommages sanitaires. Il faut que les pouvoirs publics interviennent pour imposer aux exploitants sur le terrain des contraintes environnementales et sanitaires, pour que l’exploration puisse avoir lieu dans des conditions correctes. Enfin à l’issue de cette phase d’exploration, si l’inventaire des quantités est satisfaisant et si les conditions d’extraction sont acceptables, il faudra mener un débat dépassionné en vue d’une exploitation ou non, actuelle ou différée de ces réserves".
(texte adopté par le Secrétariat National du MRC le 06 mai 2011)

lundi 9 mai 2011

Givet : Ardenne Rives de Meuse confirme son soutien au projet d'incinérateur !

Le 14 avril dernier, le conseil de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse s'est réuni pour délibérer, entre autres, sur l'évolution du désormais fameux dossier Bio Énergie Val de Meuse. L'inscription de ce point à l'ordre du jour n'était bien sûr pas le fait du hasard, mais la conséquence d'un courrier envoyé par les membres de l'opposition municipale de Givet aux 34 conseillers communautaires afin de les alerter sur les zones d'ombres, rendues publiques par la revue belge d'informations spécialisées Incidence-La Lettre de l'Environnement, concernant le porteur du projet. Comme on pouvait s'y attendre, l'assemblée, murée dans un mépris total des craintes exprimées depuis plusieurs mois par de très nombreux riverains français et belges, a renouvelé son soutien au projet, tant sur le fond qui a fait l'objet d'une adhésion totale que sur la forme qui n'a donné lieu à aucune critique ! Avec, cerise sur le gâteau pour le duo Dekens-Wallendorff, une position adoptée à l'unanimité des 30 membres présents, comme vous pouvez le constater en lisant les documents ci-dessous qui actent toutefois, contrairement à ce qui était écrit dans les tracts verdâtres diffusés il y a quelque temps par la Communauté de communes, que les propos du collectif Vigilance  ne sont aucunement mensongers mais seulement alarmistes :  

(pour une meilleure lecture des documents, vous pouvez les agrandir en faisant un clic gauche dessus)

dimanche 1 mai 2011

Aubrives : voilà comment l'argent public est gaspillé !

Après le compte-rendu que j'ai fait sur ce blog de la séance du Conseil municipal qui s'est tenue le 20 avril, plusieurs personnes m'ont demandé ce que signifiait l'externalisation des services contre laquelle je m'étais élevé. Il est vrai que le mot - issu du terme anglais "outsourcing" -  n'est pas d'usage courant, mais la réalité qu'il recouvre est très facile à comprendre : il s'agit du transfert, par une entreprise ou par une collectivité, à une ou plusieurs sociétés extérieures de certaines tâches qui étaient jusqu'alors réalisées en interne. Autrement dit, c'est une action qui consiste à faire faire par d'autres, contre argent sonnant et trébuchant bien sûr, un travail jusqu'ici effectué par son propre personnel. Dans le cas de la commune d'Aubrives, cette externalisation, dont on trouve la preuve irréfutable dans le Grand Livre des Dépenses sur le compte 6283 du chapitre 011 de la section de fonctionnement, a consisté à employer les sociétés "TFN Propreté Nord et Est" et "A Votre Service dans le 08" pour nettoyer les vitres de bâtiments communaux (essentiellement la mairie), l'école maternelle (4 fois) et l'école primaire (1 fois) ... pour une somme s'élevant très exactement, non pas aux 4.500 euros inscrits dans le budget primitif, mais à 5.129,91 euros.

Une pratique coûteuse donc, qui a été introduite en catimini sans consultation aucune du Conseil municipal en 2009 par notre bon maire et son quarteron de fidèles, parce que, m'a-t-il été répondu le 20 avril, il faut bien gérer "avec le personnel que l'on a, tant en quantité qu'en qualité" ! Comme les effectifs du personnel communal chargé de l'entretien des locaux n'ont pas connu de baisse l'an dernier, je suis bien obligé d'en déduire que ce n'est pas la quantité, mais la "qualité" jugée insuffisante (sur quels critères ?) des employés de la mairie qui est à l'origine de cette externalisation qui s'accentuera encore cette année puisque 6.000 euros viennent d'être affectés sur ce fameux compte 6283. Choquant, n'est-ce pas, mais absolument vrai ! D'ailleurs, pour couper l'herbe sous le pied des mauvaises langues que j'entends déjà crier sur tous les tons que je colporte des mensonges dans un but purement intéressé, je laisse le soin à ceux qui le désirent de vérifier mes dires en lisant le document ci-dessous qui est tout ce qu'il y a de plus officiel...
LB
(pour une meilleure lecture du document, vous pouvez l'agrandir en faisant un clic gauche dessus)