Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI

Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"


vendredi 29 avril 2011

Présidentielles 2012 : Jean-Pierre Chevènement franchit un pas supplémentaire !

Jean-Pierre Chevènement est sur le bord du Rubicon. Devant la gravité de la situation que connait actuellement la France et devant l'absence de solutions véritablement adaptées aux problèmes de nos concitoyens de la part des principaux candidats à l'élection présidentielle, il envisage de plus en plus de faire acte de candidature. Pourquoi ? Certainement pas par ambition personnelle ni pour livrer un dernier combat avant de se retirer de la vie politique, mais pour proposer une alternative crédible à la politique menée par les principaux partis de gouvernement ! Autrement dit, pour ouvrir un espoir de changement réel à ceux, de plus en plus nombreux comme en témoignent l'abstention aux dernières élections et la montée du vote extrémiste, qui sont abandonnés sur le bord du chemin par un Etat qui pointe désormais aux abonnés absents et par un système économique qui fait passer les profits bien avant les êtres humains. Dans cette perspective, Jean Luc Laurent, actuel Président du Mouvement Républicain et Citoyen, a adressé ces derniers jours un courrier ainsi qu'un formulaire d'engagement de parrainage - que le MRC 08 reproduit ci-dessous et qui est téléchargeable en cliquant sur la 3ème icône - à plus de 600 maires ayant déjà appuyé la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 et 2007. Dans quelques jours, il fera de même à destination cette fois-ci de tous les maires de France. Si vous faites partie des élus disposant du droit de parrainer un candidat et si vous pensez que la France doit avoir un véritable avenir et non pas un simple futur, n'hésitez pas et suivez la voie que vous dicte voter conscience...
      
Lettre aux maires

Formulaire d'engagement de parrainage

mercredi 27 avril 2011

Aubrives : plus ça va, moins ça va !

Mercredi dernier a eu lieu une réunion du Conseil municipal dont la quasi-totalité de l’ordre du jour portait sur l’examen, d’une part du compte administratif 2010, et d’autre part du budget 2011. Une séance consacrée essentiellement à des questions financières donc, qui revient tous les ans, mais qui est ô combien importante puisqu’elle permet de vérifier la qualité de la réalisation du budget prévisionnel de l’année passée et de se prononcer sur la pertinence des dépenses de l’année en cours. Logiquement, elle devait intéresser au plus haut point les élus, tous les élus de la commune, mais hélas, nous n’étions que 8 sur 15 à avoir daigné nous déplacer pour participer aux délibérations ! C’était certes suffisant pour avoir le quorum, mais pas pour voter le compte administratif puisqu’il est strictement interdit au maire, ordonnateur des dépenses de la commune, d’y participer. Il a donc fallu parer en urgence au problème. Comment ? En faisant de la "retape", c'est-à-dire en téléphonant à une conseillère municipale pour lui demander de bien vouloir participer à la réunion, ce qu’elle a accepté. Un petit avatar, diront certains, mais qui en dit extrêmement long sur l’état de déliquescence de la fameuse "équipe" qui avait brigué les suffrages des électeurs en 2008.

Après les formalités d’usage, notre bon maire a procédé à une lecture rapide du compte administratif de la commune, puis il a demandé si quelqu’un avait des questions à poser. Comme j’avais préparé avec soin la séance, j’ai fait savoir que j’avais 3 demandes d’information et 7 demandes d’explication. La parole m’a alors logiquement été donnée, mais devant l’incapacité de l’exécutif municipal à répondre de façon claire à mes questions précises, le 1er magistrat m’a sommé de me taire et a affirmé qu’il ne répondrait plus à mes interrogations, au prétexte qu’une commission des finances s’était déjà tenue en présence du receveur municipal qui n’avait rien trouvé à redire au compte administratif. Triplement ridicule, pour ne pas dire grotesque, d’abord parce qu’une commission donne un simple avis qui aide le conseil municipal dans ses délibérations mais ne saurait en aucun cas se substituer à lui, ensuite parce ce qu’une commission des finances – même ouverte à tous les conseillers municipaux – qui se tient un mardi à 09h30 n’est de toute évidence conçue que pour fournir des explications aux seuls élus n’exerçant pas d’activités professionnelles, et enfin parce que l’expertise du receveur municipal ne dispense pas du contrôle démocratique dévolu aux élus !

Devant ce refus de transparence et du fait d’écarts parfois très importants entre les dépenses prévues et celles effectivement réalisées, j’ai bien sûr voté contre le compte administratif 2010 de la commune. J’ai aussi fait savoir que je souhaitais motiver mon vote, ce qui m’a d’abord été interdit par le 1er adjoint, avant que l’ombre de son mai(t)re ne se ravise en m’entendant évoquer le service du contrôle de la légalité. J’ai alors pu expliquer, entre 2 persiflages de celui qui n’avait guère eu le choix, que ce compte administratif montrait une affectation fantaisiste de certaines dépenses dans le but de minorer artificiellement le poste "fêtes et cérémonies" (faire figurer le repas organisé pour la journée de la femme sur la ligne "frais de colloques et de séminaires", si ce n’est pas se fiche du monde, ça y ressemble fort, tout comme le fait d’inscrire les achats nécessaires à la chasse aux œufs de Pâques sur la ligne "alimentation" !), que la ligne "fêtes et cérémonies" retraitée des dépenses déjà faites mais pas encore payées était en augmentation inacceptable en période de crise de 14 % sur ce qui était budgétisé (avec par exemple des vœux du maire qui ont coûté la bagatelle de 3.772,40 euros hors prise en compte des cartes d’invitation !), que la surévaluation de 28 % des charges de personnel et de 25 % des autres charges de gestion courante n’était pas sans effet sur le montant de l’emprunt souscrit en 2010. Surtout, j’ai fait valoir que le taux de réalisation de 61 % seulement des dépenses d’investissement prévues rendait inutile la souscription d’un emprunt qui a tout de même coûté à la commune 5.329,50 euros d’intérêt l’an dernier... 
   
Ce 1er gros morceau étant passé, on a alors pu aborder le 2ème : le budget primitif pour l’année 2011 ! Après avoir rappelé les 2 principes qui avaient guidé son élaboration, à savoir ne pas augmenter les impôts locaux et ne pas augmenter la dette au-delà du niveau qu’elle atteignait au début du mandat (vous vous souvenez certainement, ce niveau qui avait été présenté pendant la campagne électorale comme étant incroyablement élevé, inacceptable, insupportable pour les contribuables), notre bon maire a annoncé qu’il serait basé pour l’essentiel sur la reconduction des sommes inscrites l’année précédente dans les différents chapitres - celles-là même dont le compte administratif venait de montrer qu’elles avaient été largement surévaluées - et sur la limitation des investissements à 2 aménagements de voirie et à quelques menus travaux. Oubliées donc les promesses claironnées à grand renfort de trompettes de construire un pôle scolaire flambant neuf, un local de découpe pour les chasseurs ou encore une halte-fluviale ! Un court débat s’est alors engagé, au cours duquel je me suis retrouvé bien seul à prendre la parole, puis le projet a été mis aux voix et accepté. A l’unanimité ? Non, puisque j’ai voté contre, avec le même scénario que lors du vote précédent, à savoir que le 1er magistrat m’a refusé tout net le droit de motiver ma position.

Bien sûr, je n’ai pas cédé, ce qui a eu le don de faire perdre ses nerfs à notre bon maire qui a crû qu’en parlant plus fort il aurait moins tort et qui s’est laissé aller à des familiarités de bien mauvais aloi ! J’ai alors été contraint de lui rappeler que nous n’avions jamais gardé les cochons ensemble et que s’il continuait dans cette voie, non seulement les services préfectoraux compétents seraient saisis mais aussi la presse. Le bon sens est heureusement revenu, ce qui m’a permis d’exposer les 3 raisons de mon opposition au budget présenté : l’accentuation de l’externalisation de tâches qui pourraient être réalisées par le personnel communal (nettoyage des vitres de la mairie et des écoles, tonte de certains espaces verts), la reprise à l’identique de la plupart des sommes inscrites au budget précédent (je me demande encore si c’est par facilité ou par fainéantise intellectuelle) et un recours excessif à l’emprunt pour équilibrer la section d’investissement. Il m’a alors été rétorqué que l’externalisation était voulue parce que, je cite, "nous devons gérer avec le personnel que l’on a, tant en quantité que en qualité" (bel exemple, pour une personne qui tenait il y a encore peu des permanences pour la CGT, de respect des salariés !), que la reprise à l’identique des sommes de l’an dernier n’avait soulevé aucune remarque de la part du receveur municipal (il faudra expliquer un jour à notre bon maire que l’optimisation du budget incombe aux élus, et non au receveur qui a seulement pour mission de vérifier qu’il est en équilibre) et que l’on n’emprunterait certainement pas les 380.000 euros (excusez du peu !) inscrits au budget.

Les réjouissances ont continué avec le vote des subventions aux associations qui en avaient fait la demande. Pratiquement toutes ont obtenu satisfaction, sauf Espace Loisirs qui, malgré les services qu’elle rend à la jeunesse du village, devra se contenter dans l’immédiat d’une avance de 500 euros alors que ses frais incompressibles de fonctionnement dépassent les 1.000 euros ... et Le Bel Âge d’Aubrives dont la demande n’a même pas été discutée malgré les activités multiples qu’elle organise en faveurs des Anciens de la commune. Pourquoi ces exceptions ? Si l’on en croit l’exécutif municipal, c’est à cause de problèmes de fonctionnement graves, mais si l’on en croit la rumeur publique, ce serait plutôt dû à la volonté de nuire à certaines personnes qui font de l’ombre ! Enfin, la séance s’est terminée par un épisode assez cocasse. Un homme d’un âge respectable, drapé dans une honnêteté autoproclamée qui ne l’a pas empêché d’être recalé il y a quelques temps par le suffrage universel, est venu s’asseoir à la table du conseil alors que la séance était encore en cours pour exiger, sur un ton inquisitorial que n’aurait pas renié un fonctionnaire de police dans l’exercice de ses fonctions, des explications sur des propos tenus lors du dernier conseil municipal par 3 conseillers dont, vous vous doutez bien, je faisais partie. Après avoir entendu que je confirmais mes dires consignés dans le procès-verbal qui l’avait froissé, il a annoncé son intention de me poursuivre en justice pour propos calomnieux. Dont acte, et que la justice tranche : a-t-on le droit de dénoncer son voisin pour un fait qui s’est révélé faux ? Où s’arrête le devoir d’un citoyen de dénoncer des illégalités supposées dont il aurait connaissance et où commence la dénonciation calomnieuse ? Voilà deux questions de fond qui, je dois l’avouer, m’intéressent beaucoup...     
LB

mardi 26 avril 2011

C'était il y a une semaine !


dimanche 24 avril 2011

CDCI : voilà ceux qui en font partie !

Quel est le point commun entre Régis Depaix, le maire de droite des 267 habitants de Montcornet, et Claudine Ledoux, la maire socialiste des 50.876 habitants de Charleville-Mézières ? A priori aucun, à part bien sûr qu'ils sont tous deux le 1er magistrat de leur commune. Et entre Marc Wathy, le président du syndicat mixte de gestion forestière du Paquis qui regroupe les petites communes des Deux Villes, Mogues et Williers ainsi que le syndicat du Haut Ban (Blagny, Linay et Tremblois lès Carignan), et Francis Signoret, le président de la Communauté de communes de l'Argonne ardennaise qui rassemble pas moins de 100 communes ? Ou encore entre le conseiller général UMP Boris Ravignon et le conseiller régional PS Jean-Marie Meunier ? Difficile à dire, n'est-ce pas ! Et pourtant il existe puisque ils sont tous membres de la CDCI qui aura, si l'on en croit les propos tenus à Renwez par Nicolas Sarkozy en réponse à une question qui lui était posée par Claude Wallendorff, le dernier mot dans l'élaboration du SDCI.

Petite explication du MRC 08 pour ceux qui ne maîtrisent pas ces initiales ! Le SDCI, c'est le schéma départemental de coopération intercommunale, autrement dit la carte des intercommunalités qui devra être finalisée au plus tard à la fin 2011 en tenant compte des 2 impératifs fixés par le gouvernement, à savoir qu'il ne devra plus rester de communes isolées ni d'intercommunalités avec une population inférieure à 5.000 habitants. Pour ce faire, le préfet proposera dès mardi prochain un projet qui sera examiné dans un délai de 3 mois par l'ensemble des communes et des intercommunalités du département. Puis, une synthèse de tous les avis formulés sera réalisée et elle sera présentée à la CDCI, la commission départementale de la coopération intercommunale, qui disposera de 4 mois pour se prononcer sur la nouvelle mouture du schéma et éventuellement non pas la rejeter, mais la retoucher en faisant des propositions alternatives sous forme d'amendements qui seront recevables s'ils sont soutenus par au minimum 2/3 de ses membres. Le schéma définitif sera alors officialisé, au plus tard le 31 décembre de cette année, et il devra être mis en oeuvre avant juin 2013.

Un calendrier serré donc, avec une phase active qui commencera dans quelques jours seulement, et qui verra les 42 membres de la CDCI jouer un rôle particulièrement important. Accepteront-t-ils le schéma du préfet dont on croit savoir qu'il proposera, d'une part la fusion des 2 communautés de communes Balcons de Meuse et Val et Sources de Bar sur lesquelles lorgnait l'intercommunalité du Pays sedanais dans l'espoir de passer au statut plus avantageux de communauté d'agglomération, et d'autre part le regroupement des communautés de communes de la région de Signy-le-petit, de Val et plateau d'Ardenne, et des Plaines et forêts de l'ouest ardennais avec en prime la ville de Revin pour former une intercommunalité forte encadrant la branche ouest du "Y ardennais" ? C'est difficile à dire, même si la liste exhaustive des membres de la CDCI, que vous trouverez ci-dessous, laisse à penser que ce projet, incontestablement très favorable aux intérêts de la droite dans le département, a des chances particulièrement sérieuses d'être entériné s'il venait à être confirmé :

Représentants des communes ayant une population inférieure à la moyenne départementale : Régis Depaix, Sylvie Charlot, Philippe Canot, André Malvaux, Guy Joseph, Gérard Calvi, Martine Descartes.
Représentants des communes ayant une population supérieure à la moyenne départementale : Christian Mougin, Philippe Decobert, Pierre Sulfourt, Jean-Claude Nemery et Jean Blanchemanche.
Représentants des communes les plus peuplées : Claudine Ledoux, Didier Herbillon, Eric Ulpat, Philippe Vuilque et Claude Wallendorff.
Représentants des intercommunalités : Michel Daval, Bernard Dekens, Jean-Luc Warsmann, Francis Signoret, Miguel Leroy, Philippe Pailla, Christian Chemin, André Sarazin, Michel Normand, Michel Sobanska, Guy Deramaix, Roger Viard, Patrick Demorgny, Marc Laménie, Isabelle Henry, Jean-Marcel Camus et Erik Pilardeau.
Représentants des syndicats intercommunaux : Pierre Cordier et Marc Wathy.
Représentants du Conseil général : Benoît Huré, Boris Ravignon, Joseph Afribo et Gérard Drumel.
Représentants du Conseil régional : Jean-Paul Bachy et Jean-Marie Meunier.    

vendredi 22 avril 2011

Porcher : c'est fini !

Cette fois, c'est définitivement terminé ! L'usine Ideal Standard de Revin, plus connu des locaux sous le nom qui a fait sa gloire à savoir Porcher, a fermé à tout jamais ses grilles ce matin. Pour l'occasion, les salariés s'étaient rassemblés, accompagnés parfois de leur famille, d'amis, d'anciens collègues de travail voire tout simplement de particuliers anonymes qui voulaient montrer leur solidarité. En tout, 200 à 300 personnes étaient présentes, avec la possibilité pour chacune d'entrer à l'intérieur même du site condamné. Comme prévu, dans une ambiance rendue particulièrement lugubre par le hurlement continu de la sirène de l'entreprise, ils ont mis le feu au  cercueil noir contenant le nom des 148 licenciés, à un certain nombre de croix blanches sur lesquelles étaient inscrites le nom de tous les services supprimés, et à un pendu incarnant l'emploi assassiné. Le tout a donné naissance à un très gros brasier qui s'est étendu, sous l'effet d'un vent capricieux ou peut-être secrètement solidaire des générations d'ouvriers qui ont trimé dur dans cette usine vieille de 125 ans, aux dernières pièces fabriquées sur le site et méticuleusement rangées par un personnel qui aura travaillé jusqu'au bout. Certains y ont vu un symbole de la destruction du savoir-faire des salariés d'une entreprise elle même emblématique de la tradition industrielle locale ! Puis, le feu s'apaisant, les présents, au nombre desquels ne figurait pas - chose incompréhensible pour le MRC 08 - le député-maire de la ville, Philippe Vuilque, sont petit à petit repartis, le coeur gros et la larme parfois à l'oeil, pour commencer un travail de deuil qui risque de durer bien longtemps...



jeudi 21 avril 2011

Billet d'humeur : la vraie catastrophe nucléaire vue par un citoyen conscient des réalités d'aujourd'hui !

"Il y a bien longtemps qu’on ne tient plus le compte des années, mais nous sommes sans doute encore au XXIème siècle, dans une chaumière calcéenne. C’est la veillée, et, comme dans le temps, on s’éclaire avec une bougie qui répand une odeur de suif bien désagréable. Les grands-pères sont devenus rares vu que l’espérance de vie est tombée à 40 ans, mais, fait rare, il y en a un ici et il éduque ses petits-enfants :

« Regardez, juste devant l’endroit où est la maison, quand j'étais tout jeunot, il y avait un gros machin qui produisait de l’électricité – C’est quoi l’électricité, dis ? – Ah c’était un truc très bien que des hommes verts suintants de bons sentiments ont supprimé en 2035. Je m’en souviens, à l’époque j’avais encore toute ma tête et je n’avais pas voté pour eux. Mais ils ont gagné les élections et fait disparaître toute la bonne vie. Pendant quelques temps, on est revenu au chauffage au charbon, mais les petits êtres verdâtres n’en n’ont plus voulu non plus. Des gens de Paris ont construit ci et là des éoliennes et des panneaux solaires, mais leur production était ridicule. Les entreprises ont alors fermé et personne n’a plus rien fait du tout. D’ailleurs, si vous ne voulez pas mourir de faim, il va falloir m’aider à rentrer la récolte. Demain, vous irez à l’école après la moisson ! Et puis vous penserez à sourire aux touristes américains : eux, ils ont gardé leurs centrales ».

Evidemment, c’est un peu exagéré comme tableau, mais à peine plus que les scénarios si rationnels de mes amis écologistes, qui vont du syndrome chinois au tsunami ardennais en passant par le séisme alsacien : qu’ils prouvent donc qu’on peut se passer de nucléaire sans crise économique, notamment dans la Pointe des Ardennes qui, fait bien connu, ne dépend absolument pas du nucléaire et a beaucoup de solutions de rechange ; qu’ils démontrent surtout que la France ne sait pas gérer ses centrales, celle de Chooz par exemple. Qu’on ait encore des progrès à faire, en matière de sécurité et surtout de transparence, c’est évident, mais ce n’est pas la question.... Ne serait-il pas possible que les ingénieurs français soient à l’heure actuelle suffisamment compétents pour éviter un accident majeur ? Naturellement non, ils sont très stupides (sinon ils n’auraient pas choisi le nucléaire, tiens…).

En fait, si les écologistes, au fin fond de leur inconscient, rêvent comme je l’ai compris que la France se repente à l’avance de l’accident inéluctable qui arrivera très vite et causera des horreurs dépassant l’imagination à deux mille kilomètres à la ronde, il me semble juste qu’ils s’excusent à leur tour de vouloir placer une pensée irrationnelle et, comme toutes les croyances, non soumise au doute et apte à exploiter les angoisses d’autrui, à la tête d’un Etat qui ne va déjà pas si bien" (BS)

mercredi 20 avril 2011

La preuve en images des propos bien fades de Nicolas Sarkozy !

Vous trouverez ci-dessous la quasi intégralité de l'intervention effectuée hier par Nicolas Sarkozy à Renwez devant les maires du département. C'est un peu long, certes, mais ô combien édifiant : 7 minutes de tics et de mimiques diverses, 24 minutes d'exposé sans saveur et sans véritable annonce et enfin 13 minutes pour répondre à des questions posées par 2 faire-valoir de circonstance au nombre desquels figurait Claude Wallendorff, le sémillant apolitique de Droite maire de Givet ! Regardez, si le coeur vous en dit, puis faites vous votre jugement sur l'utilité de cette visite présidentielle...


(vidéo réalisée pour Public Sénat)

mardi 19 avril 2011

Ardennes : une visite présidentielle au goût amer !







Que de bleu pour la visite effectuée par Nicolas Sarkozy aujourd’hui dans les Ardennes ! Dans le ciel d’abord, qui avait revêtu, une fois n’est pas coutume, ses plus beaux habits d’azur pour accueillir avec éclat le locataire de l’Elysée qui nous faisait l’honneur d’une 2ème visite présidentielle. Sur les axes routiers et dans les airs ensuite où un nombre impressionnant de gendarmes et de forces de l’ordre en tous genres avaient été déployé pour garantir une sécurité maximale. Parmi les personnalités présentes également qui étaient à une très large majorité de droite puisque l’appel au boycott lancé par Unimair, l’association des maires socialistes et divers gauche du département, avait malheureusement été assez largement suivi. Enfin et surtout dans le discours de près d’une heure prononcé par le chef de l’Etat devant un parterre constitué de premiers magistrats communaux et de représentants de la presse.

Un vrai discours de droite dans lequel Nicolas Sarkozy a martelé qu’il faudrait à l’avenir travailler plus longtemps, non pas pour gagner plus comme il l’avait affirmé dans son célèbre discours prononcé en 2006 à Charleville-Mézières, mais pour payer les retraites et rester dans le top 5 des économies mondiales ! Pour ceux qui n’auraient pas compris le message, il l’a répété en affirmant que la France devait sortir de l’économie du 20ème siècle pour entrer de plein pied dans celle du 21ème siècle, ce qui suppose à ses yeux de renoncer aux idéologies du 19ème siècle – le marxisme pour ne pas le nommer - qu’il estime désormais inadapté, contrairement à celle du 18ème siècle – le libéralisme – qu’il s’est bien garder d’égratigner. De là à penser que le projet d’avenir qu’il propose ressemble à un grand bond en arrière, il n’y a qu’un petit pas que l’on peut franchir sans hésiter.

Pour le reste, Nicolas Sarkozy a défendu sa réforme territoriale en expliquant que la grande gagnante en serait les communes. Il a aussi tenté de renouer avec son image de Président du pouvoir d’achat en affirmant qu’il ne cèderait pas sur la prime aux salariés parce qu’il estime qu’il s’agit d’une question de justice. Hélas, il n’a pris aucun engagement précis sur son montant, ni sur ses modalités d’ailleurs, se contentant de faire savoir qu’elle serait exonérée de charges pour les petites entreprises et qu’elle devra avoir lieu dans les grandes entreprises s’il y a une "forte" augmentation des dividendes. Des propos bien vagues donc, qu’il a cependant assorti de 2 mesures spécifiques pour les Ardennes : la prolongation jusqu’en 2013 du Bassin d’Emplois à Redynamiser, dit zone franche, qui est plutôt une bonne nouvelle même si son efficacité n’a toujours pas été évaluée avec précision et l’engagement que l’Etat n’interviendra pas pour obliger une commune, comme Revin par exemple, à rejoindre une intercommunalité.

Pour le MRC 08, cette visite présidentielle est donc globalement très décevante, d’une part parce qu’elle n’a apporté aucune solution concrète aux problèmes qui frappent si lourdement notre département, et d’autre part parce qu’elle a confirmé l’incapacité du Président de la République à prendre en compte les aspirations des simples gens qui constituent ce qu’il appelait naguère "la France qui souffre". Loin de mettre du baume au cœur de ceux, de plus en plus nombreux dans les Ardennes, qui sont relégués sur le bord du chemin, elle risque fort de laisser des bleus à l’âme des quelques ceux qui croient encore dans les vertus du sarkozysme...

lundi 18 avril 2011

Enfin une mosquée en perspective à Charleville-Mézières !


Savez-vous combien il y a actuellement de mosquées chez celle qui était autrefois nommée "la fille aînée de l'Église", c'est à dire en France ? D'après le site internet http://www.trouvetamosquee.fr/ qui est particulièrement bien documenté sur le sujet, le chiffre s'élève très exactement à 1.061, dont 399 se situent en Ile-de-France et 139 dans le seul département de la Seine-Saint-Denis ! Une grande majorité se trouve donc en dehors de la région parisienne, ce qui est tout à fait normal puisque les Musulmans sont présents sur la totalité du territoire national, mais 10 départements en sont encore dépourvus, ce qui est totalement anormal, parmi lesquels figurent les Ardennes qui comptent pourtant ... plus de 3.000 mahométans, Turcs non compris. Les fidèles d'Allah dans notre département qui désirent pratiquer leur religion sont ainsi contraints de le faire dans des lieux qui ne sont pas conçus pour cet usage, comme des appartements ou des caves d'HLM, ou de prendre leur bâton de pélerin pour se rendre dans les mosquées les plus proches qui se situent, selon le lieu où ils habitent, à Reims, à Maubeuge ou à Verdun. Une véritable aberration qui devrait cependant disparaître dès l'an prochain puisque l'AMCCA (association de la mosquée et du centre culturel des Ardennes) vient d'annoncer le commencement imminent de la construction d'une mosquée à Mohon. Pour le MRC 08, c'est une excellente nouvelle, puisque ce lieu de culte, situé en face de l'église, permettra non seulement une pratique plus digne de l'islam, mais aussi un dialogue plus facile entre les religions. Il contribuera donc à la mise en place d'une société plus ouverte et moins conflictuelle, à la condition toutefois qu'aucune subvention publique, même déguisée, ne soit utilisée, loi de 1905 oblige, pour boucler le plan de financement qui est estimé à 4,5 millions d'euros...

dimanche 17 avril 2011

Le (préoccupant) chiffre du jour !


79,5 ! C’est le nombre total de postes d’enseignants, tous niveaux confondus, qui sera supprimé à la prochaine rentrée dans les Ardennes. Que faut-il penser de ce chiffre ? Pour certains, à commencer par les adeptes de la politique ultralibérale menée par le gouvernement, ainsi que pour le plus haut représentant de l’Etat dans le département, le préfet Pierre N’Gahane, ex-universitaire ayant parfaitement intégré le maniement de la règle à calcul, qu’il n’a rien d’inquiétant puisque "le taux d’encadrement des élèves dans les Ardennes restera supérieur à la moyenne nationale". Pour d’autres, comme Karine Fuselier, la secrétaire départementale du syndicat enseignant SNES/FSU, qu’il est absolument inacceptable puisque, dans un territoire géographique déjà en grande souffrance économique et sociale, il représente "une véritable saignée qui s’apparente à la fermeture d’une grosse PME".

Entre ces 2 interprétations opposées, le MRC 08, qui n’oublie pas que le nombre d’enseignants dans les Ardennes a déjà été diminué de 71 en 2009 et de 81 en 2010, penche sans hésiter pour la deuxième. 232 suppressions d’emplois en 3 ans, cela représente tout de même l’équivalent des fermetures cumulées des usines Lenoir et Mernier à Bogny-sur-Meuse et Idéal Standard à Revin ! Cela représente aussi près de 5 millions d’euros de pouvoir d’achat en moins pour l’économie départementale. C’est donc bien un mauvais coup, un très mauvais coup, porté par l’Etat aux Ardennes, et un coup d’autant plus malvenu qu’il touche en priorité les secteurs les plus fragiles du département, à savoir les villes de Sedan et de Charleville-Mézières ainsi que la Vallée de la Meuse qui concentreront les 2/3 des suppressions de postes. Sans compter que cette nouvelle saignée affectera fortement les élèves les plus en difficulté puisque les 2 seuls collèges ardennais classés "réseau ambition réussite" et disposant de ce fait de moyens supplémentaire pour mener à bien une mission d’éducation renforcée seront désormais labellisés ECLAIR (école, collège et lycée pour l’ambition, l’innovation et la réussite), ce qui se traduira pour eux par une déréglementation totale tant en terme de programme, de recrutement que de moyens supplémentaires qui seront laissés à la seule appréciation du recteur. C’est donc une preuve de plus de la volonté du gouvernement actuel de mettre en place une école à 2 vitesses et de ne rien faire pour freiner le désaménagement en cours du territoire...

samedi 16 avril 2011

Ardennes : Sarkozy est de retour !



Décidément, Nicolas Sarkozy aime bien les Ardennes ! Après s’y être rendu une première fois à titre officiel en 1995 pour assurer notre département meurtri par des inondations catastrophiques de la solidarité nationale, il y était revenu en 2003 pour participer à Rethel à un congrès des maires, puis en 2005 à l’occasion d’une fête de l’UMP organisée à Charleville-Mézières. Le 18 décembre 2006, il avait remis ça en visitant d’abord, en sa qualité de ministre de l’intérieur, le lycée agricole de Rethel et les Ateliers de Janves à Bogny-sur-Meuse, avant de changer de casquette et de prononcer en soirée, en sa qualité de candidat à l’élection présidentielle, un discours enflammé au Parc des Expositions de Charleville-Mézières dans lequel, s’adressant à "la France qui souffre", il avait exhorté à "travailler plus pour gagner plus". Au passage, il en avait profité pour annoncer l’implantation de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés dans le chef-lieu du département et d’un centre d’essais acoustiques à Mouzon.

Moins de deux ans plus tard, le 28 octobre 2008, il avait fait un cinquième déplacement dans notre département, encore à Rethel mais cette fois-ci en qualité de Président de la République, pour présenter le 3ème volet de son plan anti-crise axé sur la mobilisation pour l’emploi, ce qui lui avait permis d’annoncer une meilleure prise en charge financière du chômage partiel, et pour défendre la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC au sein de Pôle Emploi. La France étant vaste et l’emploi du temps du chef de l’Etat n’étant pas extensible à l’infini, on pouvait alors supposer que l’on ne reverrait plus Nicolas Sarkozy dans notre département jusqu’à la fin de son mandat. C’était sans compter sur l’influence jusqu’ici cachée de nos élus ou sur l’attractivité hors pair des Ardennes puisque les services de l’Elysée ont confirmé hier la rumeur qui agitait le microcosme politique ardennais depuis le 04 avril, à savoir que le Président effectuera une nouvelle visite dans notre département le 19 avril ! Ce sera donc son 6ème déplacement officiel dans les Ardennes et son 2ème en qualité de chef de l’Etat, ce qui constitue certainement un record depuis la mise en place de la IIIème République en 1875.

Au programme, après la visite à Vrigne-aux-bois de l’usine de La Fonte Ardennaise, une des 6 entreprises du département à faire partie du réseau Oséo excellence qui rassemble 2.000 entrepreneurs considérés comme exceptionnels par leurs perspectives de croissance, Nicolas Sarkozy se rendra, en compagnie de son ministre de l’industrie, l’ex-socialiste Eric Besson, et de son ministre en charge des collectivités territoriales, Philippe Richert, à Renwez, qui se trouve par un hasard assez surprenant être la commune de résidence de son conseiller Boris Ravignon, pour participer à une assemblée générale extraordinaire de l’association des maires du département. Là, il s’exprimera sur la réforme territoriale, sur l’évolution des ressources financières des collectivités, sur les normes environnementales et sur le développement économique du territoire. Le MRC 08 attend donc du Président de la République, qui doit être accueilli par tous les élus ne serait-ce que par égard pour nos institutions, qu’il fasse au-delà de l’exposé des principes généraux qui guident sa politique des annonces concrètes sur les problèmes ardennais, comme le sort qui sera réservé à Revin dans le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, les compensations envisagées pour les collectivités locales en cas de prolongation de la zone franche, les modalités de la concertation avec les autorités belges dans le dossier Bioénergie Val de Meuse et le contenu réel du plan de réindustrialisation de la vallée que tout le monde attend. Si tel n’était pas le cas, disons-le tout net, ce sera alors une visite pour rien dont les Ardennais(es) se seraient bien passés...

jeudi 7 avril 2011

Projet du PS : Solférino doit revoir sa copie !


"Quelques heures après la présentation de son projet pour 2012, le Parti Socialiste est rattrapé par la réalité de la crise de l’euro qu’il se refuse à voir, à analyser et à affronter : sans réorientation de la construction européenne, il ne peut y avoir de redressement de la France. En effet, après la Grèce et l’Irlande, le Portugal vient de demander l’aide financière de l’Union Européenne et du FMI. Ses finances publiques déficitaires souffrent de la surévaluation de l’euro et subissent l’inertie d’une Banque Centrale Européenne obsédée par la lutte contre l'inflation et qui ne traite pas de la croissance et de l'emploi. Ce « secours » sera conditionné à l’application d’une cure d’austérité lourde de conséquences sociales.

Au-delà de propositions pertinentes, le projet du PS, fruit d’une synthèse molle entre les candidats socialistes et faute d’une réelle réflexion sur la mondialisation, n’est pas à la hauteur des défis que la France doit relever. Le PS semble ignorer que la réindustrialisation de la France ne se fera pas sans une remise à plat complète du libre-échange et de la politique monétaire européenne. Sans changement des règles du jeu de l’euro, tabler sur une croissance annuelle supérieure à 2% est irréaliste.

Clin d’œil à l’histoire, cet inventaire de propositions réuni sous le nom de « projet » qui se propose de « changer nos vies » est hélas plus proche de la continuation de la parenthèse de 1983 que de la nécessaire rupture pour redresser la France. Si Solférino veut faire gagner la gauche, le PS doit revoir sa copie d’ici 2012".

(communiqué du Mouvement Républicain et Citoyen)

samedi 2 avril 2011

Aubrives : la rentrée culturelle a eu lieu !


Dans beaucoup d'endroits et dans la plupart des domaines, la rentrée se déroule au mois de septembre. Mais comme toutes les règles, celle-ci connaît ses exceptions. Ainsi, à Aubrives, la rentrée culturelle a traditionnellement lieu au début du printemps !

Cette année, le 1er coup en a été donné par l'association "Espace Loisirs" qui a organisé du vendredi 25 mars au dimanche 27 mars la 8ème édition de l'Esquisse. Cette manifestation, qui fait maintenant partie intégrante de la vie culturelle du village, a réuni 22 peintres qui ont exposé 146 oeuvres sous l'oeil bienveillant du maître tutélaire, Georges-Armand Favaudon, qui était présent par l'intermédiaire d'un de ses tableaux intitulé "l'Odalisque". Cette année, en plus des habituelles poteries, des oeuvres sur bois et des bijoux artisanaux, il y avait 3 nouveautés : des tableaux réalisés en chocolat (!), des émaux et la présence de 2 ateliers de peinture, à savoir Les Ateliers Créatifs du centre social Le Lien et surtout l'Aquarelle - le club local dirigé par le talentueux et très pédagogue Claude Stroppa - qui a eu besoin d'un mur complet pour accueillir les 58 peintures réalisées par 15 de ses élèves dont le talent ne demande qu'à être confirmé. Une belle exposition donc, qui a permis à la centaine d'élèves aubrivois qui l'ont visitée en avant-première d'ouvrir leur esprit à l'art tout en bénéficiant de pâtisseries offertes avec gentillesse par l'Argile Viroquoise, qui a ravi un nouveau record de 350 visiteurs venus de plus ou moins loin, mais qui n'a hélas pas eu l'honneur d'être visitée par notre bon maire qui s'est contenté d'y envoyer son ombre, le très libéral Fabien Prignon, pour le représenter lors du vernissage !

Le 2ème coup de cette rentrée culturelle a été donné le samedi 26 mars par l'association Pomme d'Api qui a présenté en soirée son 11ème spectacle dans une salle Bernard Maillard totalement remplie. Parmi les 200 spectateurs dont environ la moitié ne provenait pas du village, il y avait beaucoup d'enfants, ce qui a apporté une touche de spontanéité au spectacle, mais conformément à une désormais bien triste tradition, il n'y avait en cette heure un peu tardive ni le 1er magistrat de la commune, décidément peu soucieux d'apporter son soutien aux activités associatives, ni son 1er adjoint ! Par contre, il y avait une personnalité dont la présence n'aura échappé à personne : Claude Wallendorff, le conseiller général du canton qui faisait peu de jours auparavant les choux gras de la presse locale. Certains en ont été étonnés, mais ils l'auraient été moins s'ils avaient lu le nom du sponsor figurant sur les tee shirt portés par les membres de l'association : "les ambulances Coquet" dont tout le monde sait que Madame est la suppléante du conseiller général depuis 2008. Commencé avec 35 longues minutes de retard, le spectacle a comme d'habitude été constitué de reprises de petites saynètes comiques dans l'ensemble plutôt bien interprétées. Pour ma part, j'ai tout particulièrement apprécié la prestation de la truculente Gigi, l'icône des déambulateurs, dans "les vieux", celle de l'institutrice dans "l'académie des sous-doués" et l'extraordinaire tirade d'une des Vamps sur la "cocotte à kiki". Un regret toutefois que je sais partagé par beaucoup, la longueur du spectacle qui aurait gagné à être écourté d'au moins une heure !

Enfin, le 3ème coup de cette rentrée culturelle a eu lieu le mercredi 30 mars avec l'organisation par la mairie et le centre social Le Lien d'une après-midi récréative à la salle de spectacles Bernard Maillard. Réservée aux Anciens du village qui en avait été informés par une invitation déposée dans leur boîte aux lettres, cet instant de détente était divisé en deux parties : un spectacle folklorique présenté par Alpe, une troupe bien connue de la Vallée, et un goûter. Un programme plutôt alléchant donc, à tel point que notre bon maire, qui en était certainement à l'origine, avait cette fois daigné se déplacer pour accueillir les spectateurs. Il les imaginait d'ailleurs tellement nombreux qu'il avait fait inscrire sur l'invitation que "les places étant limitées, les premiers inscrits seront pris en priorité". Hélas, entre le rêve et la réalité, il y a parfois un pas ! En l'occurrence, ça a été un fossé voire un gouffre puisque seulement une vingtaine de personnes étaient présentes parmi lesquelles on comptait à peine une douzaine d'Anciens. L'allocution de bienvenue soigneusement préparée par le 1er magistrat a donc été piteusement prononcée devant une salle aux 9/10ème vide. Un vrai bide, dont on peut cependant espérer qu'il amènera la municipalité à s'interroger sur l'efficacité de ses actions et sur l'attitude qu'elle doit avoir vis-à-vis des associations qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain...

LB