Le président Sarkozy refuse d'accepter le rejet massif par les Français le 29 mai 2005 du traité constitutionnel européen. Il a donc concocté en catimini avec la chancelière allemande Angéla Merkel et les dirigeants de l'Union européenne un traité dit simplifié, qui n'est autre qu'une Constitution européenne bis, qu'il entend faire adopter au plus vite par la voie parlementaire.
Si sa manoeuvre réussissait, ce serait un double déni de démocratie :
.parce qu'on ferait passer nuitamment par la fenêtre ce qui a été rejeté au grand jour par la porte,
.parce que la Constitution-bis signée à Lisbonne enterrerait définitivement, au nom du peuple français mais contre sa volonté explicite, la République française confirmée par les référendums de 1958 et 1962.
.parce qu'on ferait passer nuitamment par la fenêtre ce qui a été rejeté au grand jour par la porte,
.parce que la Constitution-bis signée à Lisbonne enterrerait définitivement, au nom du peuple français mais contre sa volonté explicite, la République française confirmée par les référendums de 1958 et 1962.
Face à ce vrai faux « mini traité » qui est une authentique maxi-traîtrise, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen, et Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout la République organisent un rassemblement national et européen Pour un référendum sur la «Constitution européenne bis» avec:
Marie-Noëlle Lienemann, député européenne (Parti socialiste)
Pierre Lefranc, ancien chef du cabinet du Général de Gaulle
Etienne Chouard, professeur d'économie gestion
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public
Jens-Peter Bonde, porte-parole du parti danois "Mouvement de juin", président du groupe Indépendance et démocratie au Parlement européen.
Marie-Noëlle Lienemann, député européenne (Parti socialiste)
Pierre Lefranc, ancien chef du cabinet du Général de Gaulle
Etienne Chouard, professeur d'économie gestion
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public
Jens-Peter Bonde, porte-parole du parti danois "Mouvement de juin", président du groupe Indépendance et démocratie au Parlement européen.
Le dimanche 02 décembre, en un jour emblématique pour la défense de la démocratie, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement appelleront à partir de 15h00 tous les Français à se mobiliser pour exiger une consultation populaire sur le traité de Lisbonne à la Maison de la Chimie, 28 bis rue Saint Dominique, Paris VIIe Métro Invalides (lignes 8 et 13) ou RER C. L'enjeu est capital, que tous ceux qui le peuvent notent cette date sur leur agenda et participent à cette réunion qui fera date...
2 commentaires:
Dupont Aignant n'est pas signataire de l'appel du CNR, et c'est exprès. Quel dommage de fissurer dès le premier meeting, l'unité de la gauche pour une bêtise.
"L'unité de la gauche", dites-vous, mais de quelle unité parlez-vous? Sur ce sujet ô combien important pour l'avenir, le PS a déjà pris position: par 36 voix contre 20, son bureau national a choisi d'accepter le nouveau traité...alors que le MRC, le PCF, la LCR et bien d'autres formations de gauche moins connues ont ouvertement pris position pour le NON! La seule chose qui rapproche les formations de gauche, et encore à condition de ne pas regarder dans les détails, est la volonté d'un referendum. Ce meeting n'entravera en rien la recherche de cet objectif. Au contraire, il la renforcera en démontrant qu'il s'agit d'une exigence de tout le peuple français et pas seulement d'une de ses familles.
Par ailleurs, ce rassemblement ne sera pas le 1er meeting. Le 28 novembre, Georges Sarre(MRC)et Marie-George Buffet(PCF)tiendront un meeting commun à Paris...
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