Au MRC-08, nous connaissons nos classiques. Nous savons, pour avoir lu Jean de la Fontaine et sa célèbre fable sur le lièvre et la tortue, que "rien ne sert de courir, il faut partir à point". C'est pourquoi, bravant les frimas et l'humidité de ce début d'année 2008, le courageux duo de choc Yvette Lambert-Marc Ninitte a commencé à arpenter les rues du canton de Mézières-centre-ouest pour expliquer de vive voix à ses habitants les raisons de la nécessité d'opter pour un véritable changement à Gauche dès le mois de mars.
Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI
Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"
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4 commentaires:
Jean-Pierre Chevènement pourrait bien faire à son tour les frais de la polémique sur l'occupation indue de HLM. Ce n'est pas la première fois que ce locataire de deux HLM, à Paris et à Belfort, se voit reprocher sa situation. Mais la démission jeudi du directeur de cabinet de Christine Boutin relance les critiques.
Vendredi, c'est Christophe Grudler, un candidat divers droite soutenu par le Modem pour les élections municipales à Belfort, qui invite l'ex-maire à quitter son HLM de la ville de Belfort occupé depuis 1988. Il estime «indispensable que les politiques montrent l'exemple et ne dévoient pas la vocation sociale du parc HLM».
«Je dénonce ainsi depuis des années le fait que Jean-Pierre Chevènement occupe depuis 1988 un logement HLM à la Vieille Ville. C'est doublement choquant: d'abord parce que Jean-Pierre Chevènement est assujetti à l'impôt sur la fortune, ensuite parce que ce logement n'est que la résidence secondaire dans laquelle il habite seulement en fin de semaine quand il vient à Belfort», affirme le conseiller général...
La suite de l'article sur : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/299609.FR.php
Après un journal de "gauche", un de "droite"...
Après la polémique sur le logement du directeur de cabinet de Christine Boutin, des élus dénoncent l'occupation par l'ancien maire de Belfort de deux appartements HLM.
Sur la sellette après les révélations du Canard Enchaîné sur le loyer très avantageux dont il bénéficiait, le directeur de cabinet démissionnaire de Christine Boutin, Jean-Paul Bolufer, avait prévenu qu'il n'était pas le seul politique dans ce cas. Et la polémique n'a pas tardé à rattraper un nouvel élu logé avantageusement : Jean-Pierre Chevènement.
Le fondateur du MRC, ancien député-maire de Belfort, bénéficie en effet de deux appartements à loyer modéré, l'un dans sa ville et l'autre dans la capitale. En soi, rien d'illégal, proteste Jean-Pierre Chevènement : «Je paye 25% de mon revenu pour mes loyers. J'acquitte un surloyer à Territoire Habitat [la régie HLM de Belfort, NDLR]. Ce que je fais est parfaitement conforme à la légalité», expliquait-il vendredi sur France Inter.
Pourtant, plusieurs voix s'élèvent pour demander à l'ex-ministre de quitter ses appartements. A commencer par celle d'un élu local de Belfort, Christophe Grudler, qui juge la situation «doublement choquante» : «d'abord parce que Jean-Pierre Chevènement est assujetti à l'impôt sur la fortune, ensuite parce que ce logement n'est que la résidence secondaire dans laquelle il habite seulement en fin de semaine quand il vient à Belfort».
«Polémiques de caniveau»
A Paris, l'adjoint au logement, Jean-Yves Mano, a également appelé Jean-Pierre Chevènement à déménager du cinq pièces qu'il occupe rue Descartes, dans le prestigieux Ve arrondissement. «Par principe, un parlementaire, un ministre n'a rien à faire dans un logement social», estime l'adjoint, qui explique qu'il n'a cependant «aucun moyen» de déloger l'ancien ministre, «sauf de réviser le loyer au moment du renouvellement du bail».
Pour le moment, Jean-Pierre Chevènement fait de la résistance. «J'ai le droit d'être locataire. Au prix que je paie et qui correspond aux prestations fournies, je ne lèse personne», martelait-il vendredi sur France Inter. Samedi, il dénonce des «politiques de caniveau» qu'il lie aux négociations entre le PS et son parti, le MRC, pour les municipales. Le maire sortant du XIe, le MRC Georges Sarre, refuse de se retirer de la course, et le PS parisien a présenté un candidat contre lui.
Jean-Pierre Chevènement et Jean-Paul Bolufer ne seront peut-être pas longtemps les deux seuls concernés par cette polémique. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, vient de demander à la chambre régionale des comptes «d'aider» la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), propriétaire du logement de Jean-Paul Bolufer, à «remettre en ordre» son parc immobilier.
Source : http://www.lefigaro.fr/politique/2007/12/22/01002-20071222ARTFIG00416-logement-chevenement-dans-le-collimateur.php
Communiqué de presse de Jacques Mougin, directeur général de Territoire Habitat (office HLM du Territoire de Belfort) :
Une polémique a été développée ce jour sur l'appartement occupé à Belfort par Monsieur Chevènement dans le parc de Territoire Habitat.
Il apparaît nécessaire que l'institution concernée apporte quelques éléments techniques éclairant de façon nuancée ce dossier.
-Comparer la situation du marché belfortain au marché parisien ou des grandes agglomérations françaises n'a pas de sens : autant la situation du logement est tendue, et dramatique dans ces grandes agglomérations, autant le marché du logement locatif est très détendu à Belfort
-Le loyer payé par Monsieur Chevènement se situe parmi les plus élevés du parc de Territoire habitat : 678,52 euros hors charges communes (dont 88 euros de surloyer), à comparer au loyer moyen de Territoire habitat (calculé sur 11 500 logements loués) qui est de 275 euros. Ce loyer fait partie des dix loyers les plus élévés du parc onventionné.
-Compte tenu du caractère détendu du marché belfortain et du niveau élevé du loyer, la location de ce type de logement est peu aisée pour Territoire habitat, qui doit faire face à une forte rotation des logements dans les immeubles de cette nature. Territoire habitat a même eu recours récemment à une agence immobilière pour louer un appartement vacant dans ce même immeuble.
-L'occupation de ce logement ne porte donc en aucune façon préjudice aux demandeurs de logements (que ce soit une demande externe ou une demande de mutation)
-Le surloyer important acquitté mensuellement (88 euros) contribue bien entendu à une meilleure rentabilité de l'opération mais surtout, et c'est bien le sens des textes régissant le surloyer, à compenser l'aide publique consacrée au financement initial de l'opération.
Voilà qui devrait permettre de sortir des polémiques de caniveau que certains affectionnent tellement faute de pouvoir s'élever au niveau du débat d'idées. Par ailleurs, sur un blog volontairement départemental, des commentaires sur la situation du département seraient plus appropriés...
Bah... Jean-Pierre Chevènement est né en 1939 et c'est bien la première fois que son honnêteté personnelle est seulement mise en doute... Qui parmi les politiques actuels de cette génération ou d'une autre pourrait en dire autant ? Cela prouve simplement que JPC a des ennemis coriaces, ce qui est tout à son honneur...
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