Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI

Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"


dimanche 16 janvier 2011

Ardennes : l'hémorragie industrielle continue encore et encore...

Voici la liste (hélas non exhaustive) des suppressions d'emplois qui ont eu lieu au cours des 3 dernières années dans l'industrie ardennaise :

2008 :
Lenoir et Mernier : 132 (Bogny sur Meuse)
Allardin : 10 (Givet)
Ardennes Forges : 55 (Nouzonville)
Vynex : 16 (Sedanais)
Sopal : 50 (Givet)
CMIA : 6 (Aubrives)
Sum Tech : 9 (Charleville-Mézières)

2009 :
Enia-Tecsom : 92 (Glaire)
Estamfor : 22 (Hautes Rivières)
Sum Tech : 18 (Charleville-Mézières)
Godart : 28 (Fumay)
Ardenity : 3 (Givet)
Numalliances : 14 (Bazeilles)
Ardennes France Alu : 14 (Bazeilles)
Impression SA : 18 (Revin)
Vynex : 19 (Sedanais)
Unilin : 9 (Bazeilles)
Stevenin-Nollevaux : 17 (Hautes Rivières)
Brimont agraire : 17 (Rethel)
Magotteaux : 9 (Aubrives)
Ardam : 11 (Revin)
Sopap : 20 (Tournes)
Forge France : 9 (Nouzonville)
MIG : 17 (Givet)
Dombret-Becq : 5 (Nouzonville)
Rotoplus : 8 (Tournes)
Thyssen Krupp Prisma : 25 (Pure)
Nexans : 53 (Fumay)
Tagar : 6 (Carignan)
Raguet : 73 (Monthermé)
Volets de France et Jeantil-Gillet : 36 (Charleville-Mézières)

2010 :
Airlux : 6 (Charleville-Mézières)
La Foulerie : 9 (Carignan)
Sopap : 21 (Tournes)
GPM étiquettes : 6 (Givet)
Tarkett : 7 (Sedan)
Enia-Tecsom : 52 (Glaire)
Collignon : 9 (Deville)
LCAB : 5 (Bogny sur Meuse)
Raguet : 61 (Monthermé)
Seroma : 19 (Bogny sur Meuse)
Oxame : 15 (Revin)
Delphi : 292 (Donchery) d'ici 2012
Guerletub : 5 (Attigny)
Ardenity : 16 (Givet)

Au bas mot, l'économie ardennaise a donc perdu 1.345 emplois industriels depuis le début de la crise économique. Une véritable saignée qui ne s'arrêtera pas là, comme le montre déjà la fermeture du site Porcher à Revin qui laissera sur le carreau 148 travailleurs supplémentaires d'ici le mois de juin. Pour le MRC 08, au-delà de la sécheresse des statistiques, ce sont surtout des cohortes entières de familles qui se retrouvent face à des difficultés financières à gérer au quotidien et à la peur du lendemain. De quoi être en colère contre le capitalisme financier qui a pris le dessus sur le capitalisme industriel et contre ses suppôts, les nouveaux patrons, dont l'inhumanité des décisions amènent certains à les vomir, à l'image du groupe "les sales majestés" dans la chanson suivante :


2 commentaires:

S.Baumel a dit…

La perte des emplois et des savoirs faire est un drame.
Mais pourquoi une chanson aux limites de la décence, haineuse et caricaturale pour illustrer une tendance d'opinion ?

Vigilant pour l'avenir de la Pointe a dit…

Pour une raison toute simple, à savoir que certains comportements sont tellement écoeurants qu'ils s'accommodent mal d'une réaction modérée. La fermetute abrupte, sans discussion possible, d'une usine rentable comme l'est encore celle d'Ideal Standard à Revin est tellement choquante qu'elle ne peut entraîner que le dégoût...