Jean-Pierre Chevènement, invité de LCI

Chevènement : "on a détruit l'école de l'intérieur"


lundi 12 décembre 2011

Chevènement suggère un "referendum sur le traité européen"

Jean-Pierre Chevènement, candidat à la présidentielle, a suggéré dimanche la tenue d'un référendum sur le projet de traité négocié jeudi à Bruxelles, afin que le peuple "décide si nous devons accepter d'abandonner la souveraineté budgétaire après la souveraineté monétaire". "Il est évident que ce traité, d'abord ne répond pas à l'urgence, ensuite n'est pas conforme à la Constitution: il faudrait normalement organiser un référendum pour décider si nous devons accepter d'abandonner la souveraineté budgétaire après la souveraineté monétaire", a affirmé le président d'honneur du MRC, invité de 12-13 Dimanche sur France 3. Selon lui, le président Nicolas Sarkozy "n'a pas obtenu de contreparties suffisantes aux concessions considérables qu'il a faites" à l'Allemagne sur la discipline budgétaire des Etats de l'Union. 

L'ancien ministre a estimé que "François Hollande a bougé sur un point: il a, me semble-t-il, rejeté le traité européen qu'a mitonné M. Sarkozy. Ca, c'est positif, parce que je défends la souveraineté budgétaire et fiscale de la France, qui est la condition de son indépendance". Le candidat PS ne s'est pas encore exprimé personnellement sur ce projet de traité, mais des responsables de son équipe de campagne l'ont fortement critiqué. "Maintenant", Jean-Pierre Chevènement souhaiterait "que François Hollande mette davantage l'accent sur la cherté de l'euro et que les perspectives fédérales qui sont les siennes soient quelque peu adoucies". "Je crois à une confédération européenne, je pense qu'il faut aller vers une plus grande solidarité" entre les Etats de l'Union, a-t-il rappelé. 

Le candidat du MRC s'est appesanti sur "l'euro surévalué, qui pèse sur notre compétitivité, qui explique les délocalisations, la désindustrialisation", sujet qui, a-t-il dit, "n'est pas traité" par l'accord de Bruxelles. "Il faut une monnaie moins chère, mettre la croissance, et non pas la récession, au programme", a-t-il encore soutenu.  
(dépêche AFP, dimanche 11 décembre, 13h50)   

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