Vendredi dernier, le nouveau Conseil de la Communauté de Communes issu des élections municipales de mars a élu son bureau pour les 6 années à venir. La présidence est revenue après le retrait volontaire de Marcel Vigneron qui l’exerçait depuis 2001 à Bernard Dekens maire de Vireux-Wallerand connu entre autres pour avoir été le suppléant du très sarkoziste Boris Ravignon aux élections législatives de 2007. Les 10 vice-présidences ont été attribuées dans l’ordre à Marcel Vigneron (Rancennes), Daniel Tournay (Fromelennes), Michel Porcelli (Givet), Jean-Claude Jacquemart (Ham sur Meuse), Pierre Marchand (Fépin), Brigitte Anciaux (Montigny sur Meuse), Michèle Marquet (Chooz), Alain Clément (Vireux-Molhain), Michel Hubert (Hargnies) et Jean Blanchemanche (Fumay).
Le MRC 08 constate avec satisfaction qu’avec six vice-présidents issus du canton de Givet et quatre de celui de Fumay, l’équilibre démographique a été globalement respecté. De la même façon, le choix de Michel Porcelli pour l’EPAMA et les sapeurs pompiers et de Michel Hubert pour le parc naturel régional nous parait relever du simple bon sens : cela correspond à leurs compétences et à leur localisation géographique. Quant à l’élection de Bernard Dekens à la présidence, nous en voyons aussi la logique, le Viroquois étant situé au centre géographique de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse.
Cependant, en écaillant le vernis et en passant à une analyse plus approfondie de ce nouveau bureau, tout observateur un tant soit peu au fait des jeux de coulisses de la chose politique pourra constater 3 éléments troublants. Le 1er est que Bernard Dekens n’a pas été perdant en laissant le champ libre à l’apolitique de Droite Claude Wallendorff pour les élections cantonales. Certains parlent déjà de Yalta de la Pointe et nous nous garderons bien de les blâmer. Le 2ème est que la politique d’ouverture vers les éléments les moins solides de la Gauche déjà initiée avec succès au sommet de l’Etat par Nicolas Sarkozy a été reprise avec le même résultat à l’échelon communautaire : en acceptant d’occuper deux vice-présidences et d’aller ainsi à l’encontre de l’attitude adoptée depuis peu par leur parti au sein du Conseil général, les socialistes Jean Blanchemanche et plus encore Michèle Marquet se sont d’eux-mêmes retirés de l’opposition. Le 3ème élément qui doit encore plus satisfaire son auteur est que la seule division qui s’est faite jour au sein du Conseil communautaire a opposé 2 personnalités de gauche pour l’obtention de la dernière vice-présidence.
De toute évidence, l’avenir sera paisible pour la majorité communautaire qui s’expose au pire à quelques abstentions de mécontentement, mais certainement pas à des votes contre. Le gagnant de ce jeu est déjà identifié. Quant à ceux qui auraient espéré une compensation, gageons dès maintenant qu’elle risque d’être très inférieure à leurs attentes. Ce qui est certain en tout cas, c’est que les électeurs, comme toujours en démocratie, auront le dernier mot lorsque leur tour viendra…
Le MRC 08 constate avec satisfaction qu’avec six vice-présidents issus du canton de Givet et quatre de celui de Fumay, l’équilibre démographique a été globalement respecté. De la même façon, le choix de Michel Porcelli pour l’EPAMA et les sapeurs pompiers et de Michel Hubert pour le parc naturel régional nous parait relever du simple bon sens : cela correspond à leurs compétences et à leur localisation géographique. Quant à l’élection de Bernard Dekens à la présidence, nous en voyons aussi la logique, le Viroquois étant situé au centre géographique de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse.
Cependant, en écaillant le vernis et en passant à une analyse plus approfondie de ce nouveau bureau, tout observateur un tant soit peu au fait des jeux de coulisses de la chose politique pourra constater 3 éléments troublants. Le 1er est que Bernard Dekens n’a pas été perdant en laissant le champ libre à l’apolitique de Droite Claude Wallendorff pour les élections cantonales. Certains parlent déjà de Yalta de la Pointe et nous nous garderons bien de les blâmer. Le 2ème est que la politique d’ouverture vers les éléments les moins solides de la Gauche déjà initiée avec succès au sommet de l’Etat par Nicolas Sarkozy a été reprise avec le même résultat à l’échelon communautaire : en acceptant d’occuper deux vice-présidences et d’aller ainsi à l’encontre de l’attitude adoptée depuis peu par leur parti au sein du Conseil général, les socialistes Jean Blanchemanche et plus encore Michèle Marquet se sont d’eux-mêmes retirés de l’opposition. Le 3ème élément qui doit encore plus satisfaire son auteur est que la seule division qui s’est faite jour au sein du Conseil communautaire a opposé 2 personnalités de gauche pour l’obtention de la dernière vice-présidence.
De toute évidence, l’avenir sera paisible pour la majorité communautaire qui s’expose au pire à quelques abstentions de mécontentement, mais certainement pas à des votes contre. Le gagnant de ce jeu est déjà identifié. Quant à ceux qui auraient espéré une compensation, gageons dès maintenant qu’elle risque d’être très inférieure à leurs attentes. Ce qui est certain en tout cas, c’est que les électeurs, comme toujours en démocratie, auront le dernier mot lorsque leur tour viendra…
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