Après les évènements de sinistre mémoire de l'automne 2006, Thomé-Génot revient à la une de l'actualité. Pourquoi? Parce que l'Union Européenne intervient enfin, et de façon positive (si, si, tout peut arriver!) dans ce dossier, par l'intermédiaire du Fonds Européen d'adaptation à la mondialisation (FEM) qui est entré en vigueur le 1er janvier 2007. Cet instrument financier a été mis en place au terme d'une gestation difficile et il est loin d'être parfait comme le montrent les sommes qui y sont affectées ainsi que le mécanisme qui permet de l'alimenter. Il a néanmoins le mérite d'exister et sa 1ère utilisation a été mise en route le mercredi 20 juin 2007 lorsque la Commission Européenne a rendu son avis sur les 2 dossiers déposés par la France en début d'année afin de venir en aide aux ex salariés de 2 entreprises travaillant comme sous-traitants de l'industrie automobile française: Cadence innovation et Thomé-Génot!
Par l'intermédiaire de Vladimir Spidka, commissaire européen en charge de l'emploi, des affaires sociales et de l'égalité des chances, la Commission Européenne a fait savoir " qu'elle a soigneusement étudié la demande et qu'elle considère qu'une contribution du FEM se justifie". Lundi 25 juin, elle a "recommandé ces 2 dossiers à l'autorité budgétaire", c'est à dire au Parlement Européen et au Conseil de l'union Européenne qui devraient donner leur accord dans les semaines à venir. Selon une déclaration faite à l'AFP par Katharina von Schnurbein, porte-parole européenne aux affaires sociales, "les fonds seront débloqués dès que ces autorisations auront été données, d'ici 3 à 4 mois".
Les sommes s'élèveront à 3,8 millions d'euros pour les 900 ex salariés de ces 2 entreprises, mais ceux de Thomé-Génot seront mieux lotis que ceux de Cadence innovation puisqu'ils bénéficieront de 2.558.250 euros pour 267 personnes. Cet argent permettra de co-financer des mesures actives destinées à permettre la réinsertion professionnelle des travailleurs: aide à la recherche d'un emploi, à l'orientation professionnelle et à la formation; valorisation de l'entrepreneuriat et aide à l'emploi indépendant; allocation de mobilité;...Il y a donc très peu de chance qu'il soit directement perçu par les ex Thomé-Génot, mais il constituera un complément indirect bienvenu aux 25.000 euros déjà obtenus.
Le MRC-08 se félicite de cette action de l'Union Européenne qui se résoud enfin, pour reprendre les termes du communiqué du 25 juin, "à répondre à un réel besoin, en l'occurence celui ressenti par le secteur de l'industrie automobile qui a expérimenté le coté négatif de la mondialisation". Il se réjouit que le sort des ex salariés de Thomé-Génot soit appelé dans un avenir proche à s'améliorer un peu. Il souhaite, comme la Commission Européenne, que cette intervention leur permette "de retrouver rapidement un emploi", mais il ne tombe pas dans l'euro-béatitude pour autant: la construction européenne telle qu'elle se développe crée les conditions de la répétition du drame économique et social connu par les ex Thomé-Génot. Mettre un pansement sur une plaie ouverte ne suffira pas. Il faut d'urgence redresser le processus européen dans un sens plus favorable à notre économie, et au-delà à nos salariés.
Par l'intermédiaire de Vladimir Spidka, commissaire européen en charge de l'emploi, des affaires sociales et de l'égalité des chances, la Commission Européenne a fait savoir " qu'elle a soigneusement étudié la demande et qu'elle considère qu'une contribution du FEM se justifie". Lundi 25 juin, elle a "recommandé ces 2 dossiers à l'autorité budgétaire", c'est à dire au Parlement Européen et au Conseil de l'union Européenne qui devraient donner leur accord dans les semaines à venir. Selon une déclaration faite à l'AFP par Katharina von Schnurbein, porte-parole européenne aux affaires sociales, "les fonds seront débloqués dès que ces autorisations auront été données, d'ici 3 à 4 mois".
Les sommes s'élèveront à 3,8 millions d'euros pour les 900 ex salariés de ces 2 entreprises, mais ceux de Thomé-Génot seront mieux lotis que ceux de Cadence innovation puisqu'ils bénéficieront de 2.558.250 euros pour 267 personnes. Cet argent permettra de co-financer des mesures actives destinées à permettre la réinsertion professionnelle des travailleurs: aide à la recherche d'un emploi, à l'orientation professionnelle et à la formation; valorisation de l'entrepreneuriat et aide à l'emploi indépendant; allocation de mobilité;...Il y a donc très peu de chance qu'il soit directement perçu par les ex Thomé-Génot, mais il constituera un complément indirect bienvenu aux 25.000 euros déjà obtenus.
Le MRC-08 se félicite de cette action de l'Union Européenne qui se résoud enfin, pour reprendre les termes du communiqué du 25 juin, "à répondre à un réel besoin, en l'occurence celui ressenti par le secteur de l'industrie automobile qui a expérimenté le coté négatif de la mondialisation". Il se réjouit que le sort des ex salariés de Thomé-Génot soit appelé dans un avenir proche à s'améliorer un peu. Il souhaite, comme la Commission Européenne, que cette intervention leur permette "de retrouver rapidement un emploi", mais il ne tombe pas dans l'euro-béatitude pour autant: la construction européenne telle qu'elle se développe crée les conditions de la répétition du drame économique et social connu par les ex Thomé-Génot. Mettre un pansement sur une plaie ouverte ne suffira pas. Il faut d'urgence redresser le processus européen dans un sens plus favorable à notre économie, et au-delà à nos salariés.
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